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HISTOIRE :
L’origine du scoutisme en Tunisie remonte à 1924 mais c’est à partir de 1933 que le mouvement se structure réellement dans le pays, résistants contre la colonisation française, les différentes organisations scoutes sont composées de jeunes patriotes ayant notamment participé à la manifestation du 9 avril 1938, communément appelée la journée des martyrs, évènement marquant du mouvement national tunisien.
C’est finalement en 1956, que les scouts et guides de toute la Tunisie se sont réunis, à Bir El Bey, dans un moment historique pour unifiée toutes les organisations scoutes du pays en une même structure nommée « les scouts tunisiens », donnant lieu par le même temps au premier vote du commissaire général, Abdellah Zouaghi.
Dès sa formation, elle entre au sein de l’Organisation Mondiale du Mouvement Scout en 1957 et au sein de l’Organisation arabe du scoutisme au moment de sa création; en 1959, elle devient membre fondateur de l’Union maghrébine du scoutisme.
Durant cette période, le gouvernement tunisien souhaitait rassembler toutes les associations du pays en un seul organisme intitulé « l’union des jeunes », il faudra attendre le 1er janvier 1971 pour que les Scouts Tunisiens puissent reprendre leurs activités en tant qu’organisation indépendante, avec en 1974 la mise en place du premier jamboree national. En 1976, le chef Abdallah Zouaghi obtient le « Loup de bronze », récompense exceptionnelle remise par le comité du mouvement international scout, qui distingue des services exceptionnels rendus.
Membre associé de l’Association mondiale des guides et éclaireuses depuis juillet 1996, membre de l’Amitié internationale scout et guide depuis 1978 et de l’Union des scouts parlementaires arabes en 1996, les Scouts Tunisiens ont toujours su s’intégrer dans la scène internationale.
En 2005, la 37e conférence mondiale du scoutisme s’est ouverte à Hammamet, organisée pour la première fois dans un pays arabe.
ACTIVITÉS :
Les Scouts tunisiens sont connus pour leurs actions citoyennes, notamment dans le développement social avec un rôle accru dans les premières décennies qui suivent l’indépendance du pays. Les activités couramment développées sont la construction de bâtiments publics, principalement des écoles et des hôpitaux, la prise en charge des loisirs pour les orphelins, les campagnes d’alphabétisation et les secours d’urgence. Leur participation active à la campagne de sensibilisation au tabagisme leur vaut une distinction de l’OMS en 1995. Ils fonctionnent ainsi comme un auxiliaire de l’administration pour des activités de développement social. Si le mouvement est indépendant d’après ses statuts, il est en réalité placé sous la tutelle du ministère de la jeunesse et des sports, ce qui lui permet de percevoir des aides importantes et de faire financer ses équipements par l’État. De même, il peut bénéficier du réseau des maisons de jeunes à travers tout le pays.